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 Ades

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AuteurMessage
Ades Tiert
Dark Lord of the Moderation
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Messages : 62
Date d'inscription : 24/06/2009
Age : 30
Localisation : Cherche...

Ades Empty
MessageSujet: Ades   Ades Icon_minitimeMer 25 Aoû - 17:09

◊ Fiche répertoriée XR-7586 ◊


  • I. IDENTITE.


# Nom : Tiert

# Prénom : Ades

# Pseudonyme : Smith. Syrlroi. Divers prénoms inventés sur le coup.

# Age : 17 ans

# Sexe : Masculin

# Race : Supposée humaine

# Rang : Sociopathe Névrosé


  • II. DESCRIPTION.


Description physique du sujet :

Ades Tiert est une énigme à lui tout seul, jusque dans son physique qui est en total contradiction avec tout la logique et avec toutes les probabilités. En effet, si la logique avait été respecté, jamais un être pareil n'aurait pu survivre là ou il a survécut.

Prenons tout d'abord la partie la plus importante c'est à dire le corps tout entier, il n'est pas du tout taillé pour la survie. Il est de petite taille pour son âge et atteint difficilement le mettre soixante, en se rajoutant des talonnettes. Cette taille plus que minime explique assez simplement son incapacité à se battre contre quelqu'un du fait de sa la très faible force qui en découle. Bien évidemment, cela pourrait être compenser par une grande souplesse et une agilité digne d'un acrobate mais pour cela, il faudrait que le jeune homme soit doté de muscle qui puisse propulser le petit corps. Malheureusement vous l'aurez compris, ce n'est pas le cas et la masse musculaire de cet individu est aussi développée que celle d'une fourmi, . Vous me direz, s'il a si peu de muscle, qu'est-ce qu'il a ? Eh bien, des organes vitaux, encore qu'il est probable que l'estomac soit atrophié mais il est impossible d'en avoir la preuve, et des os. Et ça c'est sûr, des os il y en, on en a même la preuve puisqu'il n'a que la peau dessus pour parler franchement. Oui, Ades est maigre, rachitique même, à se demander comment il trouve la force de tenir debout sur ses deux jambes car il souffre manifestement de malnutrition.

Ceci fait, passons à des détails qui peuvent avoir leur importance, à commencer par sa couleur de peau. En effet, pour quelqu'un qui a vécu la majeure partie de sa vie dans un pays comme l'Algérie, il est très rare de posséder aussi peu de pigments, c'est pourtant bien son cas étant donné qu'il est blanc, mais vraiment blanc. Peut-être est-ce dû au fait qu'il mettait rarement le pied dehors à l'époque où il avait encore un chez lui. Mais l'on s'accorde plutôt à dire qu'il s'agit d'un des effets d'une maladie qui provoque une déficit de la pigmentation de la peau mais aussi des yeux, ce que nous verrons plus tard. Toujours est-il que cette peau a également la particularité de particulièrement bien marqué les coups, ce qui serait utile s'il était un cible d'entraînement militaire mais étant donné que ce n'est pas le cas il n'y a pas grand intérêt.

Voilà pour la partie la plus générale mais que serait un homme sans son visage ? Beaucoup de choses, certes mais ce n'est pas à cela que je voulais en venir. A la vérité, je voulais en venir à la description de ce visage. Donc, pour résumer très franchement, disons qu'il a le visage aussi fin que son corps, et ce n'est pas peu dire. Tout est fin d'ailleurs sur ce visage, le nez, les lèvres qu'on peut à peine distinguer sur sa peau blafarde. A vrai dire, vu son teint, personne n'aurait été étonné de voir ses lèvres s'entrouvrirent pour dévoiler deux petites canines. Enfin bref, passons donc aux yeux, eux aussi sont atteint d'un déficit de pigmentation mais étrangement, ils ne sont pas tout les deux au même point. L'œil gauche en est à un stade critique, complètement blanc, pas aveugle mais beaucoup moins performant qu'un œil normal. L'œil droit en revanche voit parfaitement bien et il est bleu ciel. La seule touche de couleur à part cette tâche bleu, c'est la touffe de cheveux noirs qui orne le haut de son crâne, le jeune homme a pris l'habitude de les couper courts pour une très bonne raison : il prend ainsi beaucoup moins de temps à les coiffer.

Comme vous l'avez sans doute compris, ce corps lui procure des très nombreuses faiblesses qui, associées les unes aux autres, le rendent inapte à la survie dans son milieu. Cependant, le fait que cette fiche existe prouve bien qu'il a fait mentir les statistiques. Comment ? Vous le découvrirez par la suite ne vous en faites pas pour ça.


Description psychologique du sujet :

Là encore et ce n'est pas très étonnant, Ades est un être particulièrement étonnant dans sa psychologie. Il faut surtout garder en tête que la majeure partie de sa pensée est guidée par les pathologies dont il souffre et dont voilà la liste.

Il faut tout d'abord savoir que le jeune homme souffre d'une phobie plutôt rare étant qu'il a purement et simplement peur de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un être humain. Décrivons un peu plus cette « peur », car en effet, on ne peut pas vraiment dire qu'il ait vraiment peur des autres. En réalité, cela se traduit par une véritable douleur physique qu'il ressent, une migraine à la puissance 10 pour ainsi dire. Cela se produit lorsqu'il se trouve entouré de trop de monde ou alors, et dans ce cas c'est souvent très bref mais violent, en cas de contact physique direct. Autant que quelqu'un le braque avec un flingue ne le dérange pas, autant si la même personne lui saisissait le bras, il détesterait ça au plus haut point et ferait tout pour le faire lâcher prise. Alors oui, dans le genre bizarre, ça se pose là mais ce n'est pas tout.

C'est le pire évidemment mais ce qu'il faut également prendre en compte, c'est la capacité assez incroyable du jeune homme à dissimuler ses émotions, ses pensées, derrière des masques tout aussi réalistes les uns que les autres. Il peut absolument tout simuler à la perfection, la joie, la tristesse, la peur. Cela rend une potentielle psychanalyse complètement impossible et interdit à tout le monde de vraiment connaître le fonctionnement du jeune homme. C'est peut-être mieux ainsi parce que si on le connaissait vraiment, ce serait tout de même relativement effrayant. Certes, le jeune homme est doté d'une intelligence pour le moins exceptionnel mais la manière dont il l'emploie n'est pas vraiment conventionnelle. En vérité, il est prêt à tout pour arriver à ses fins, à savoir s'enrichir ou n'importe quoi qui puisse l'arranger. A partir de là, les possibilités d'évolution de cet être étrange sont nombreuses et vont du crime organisé au boursicotage. Connaissant le milieu dans lequel il a vécu jusqu'alors, on peut difficilement nier que la première option semble être celle qui lui tend les bras.

Revenons en donc à cette fameuse intelligence. Il est doté d'une mémoire proprement hallucinante et emmagasine des milliers d'informations sans aucun problème. Et bien évidemment, il est capable de s'en servir pour analyser un situation et en tirer le meilleur parti, pour lui bien évidemment. Il peut également se montrer capable de d'inventer des plans tous plus alambiqués les uns que les autres, là encore pour obtenir ce qu'il veut. On peut donc le qualifier d'être machiavélique même s'il préfère le terme de génie qui n'est pas limité par la morale. Vous découvrirez le reste bien assez tôt. Et à ce moment là, je vous plaindrais sincérement.



  • III.BIOGRAPHIE.


Il est amusant de constater que la vie d'Ades s'est construire sur la base d'un événement dans lequel il n'a eut aucune influence. Chose assez rare pour lui donc c'est important à noter. Mais il est encore plus important de le conter dans les moindres détails car il est le point de départ de tout le reste.

Annexe : Journal de Karl Tiert, Duc de Rinav. Page 56, griffonné à la va-vite. Page retrouvé dans les flammes de la cheminée de son manoir avec un ensemble d’autres feuilles qui avaient survécus au feu mais au contenu moins intéressant.

[Texte perdu]… et c’est donc par le plus grand des hasards que je suis arrivé à cette découverte exceptionnelle. Moi-même, j’ai encore un peu de mal à me rendre parfaitement compte de ce que je viens de réussir à créer. J’en ai encore des sueurs froides à l’instant où j’écris ces lignes. Voilà des années que je travaille sur divers projets tous plus ou moins à jeter dans le but de redorer le blason de notre confrérie et de nous permettre enfin de prendre notre revanche. J’avais tout tenté, virus tueur, bactérie mangeuse de chair et animaux monstrueux, et c’est finalement par une bête erreur de ma part que la vérité m’aura été révélé.
Une vérité magnifique, trop belle pour être détruite mais trop monstrueuse pour être révélé. Pas tout de suite, quand le temps sera venu. Nous avons le temps, voilà des siècles que nous attendions, quelques années de plus ne nous tuerons pas, du moins je l’espère. Avec ce qui est arrivé à notre planète depuis quelques temps, j’ai de plus en plus peur pour notre avenir. Mais maintenant que j'ai découvert une chose pareille, alors tout va s'arranger. Oui … tout va s'arranger.
Mais pas maintenant, pas encore, il me faut encore patienter. Ma création n’est pas encore mature mais quand elle le sera, nous pourrons enfin prendre notre revanche et alors …
[Texte perdu]

Même journal, page 15?, retrouvée également dans le cheminée. Le texte est confus et des annotations étranges ont été griffonnées dans les marges.

En haut à droite : AATGCTTGCA

[Texte perdu] … une erreur. Je n’aurais pas dû conserver mes anciennes tentatives alors que j’avais enfin atteint la perfection. Un virus, un virus se répand dans la région. C’est moi qui l'ait créé, enfin je crois, je ne me souviens plus. Ai-je envoyé le remède aux autorités comme je me l’étais promis ? Avais-je seulement un remède ? Oh mon ange, mon petit ange, j’espère qu’il n’a rien. Non, je crois qu’il est sauf, je l’ai vacciné. Il me reste des vaccins ? Ai-je pensé à me l’inoculer ? Je sais plus, j’oublie tout … Il faut que je préserve son secret, il faut que quelqu’un puisse reprendre mes recherches au cas où ma création viendrait à mourir. Il faut que … [Texte perdu]

En bas à droite : Plasm[perdu]des. ATCGTTACGAT

    Plaine au nord de la Mongolie. Coordonnées perdues ou effacées.
    Heure locale : 23 H 44


Si Zirk avait crut pendant un instant que l’Amazonie était vraiment le terrain le plus oppressant qu’il ait jamais visité, nul doute que Rinay lui avait démontré le véritable sens du mot oppressant. Pourtant, la propriété était décrite comme étant plutôt vide dans son genre et ses paysages étaient composés en majeure partie de désert arides. Quoique qu'à cette heure de la nuit, il y faisait beaucoup plus froid. D'ailleurs, l'obscurité le faisait plutôt ressembler à une vaste plaine plus qu'au désert traditionnel tel que celui qui couvrait toute la surface du Sahara. Mais en réalité, l'oppression qu'exerçait cette zone n'avait rien à voir avec celle de la luxuriante jungle tropicale, c'était moins … physique. Cela paraissait idiot dit comme ça mais c'était psychologique, comme si la brume qui couvrait les environs s’infiltrait dans votre tête pour la broyer de l'intérieur. Véritablement effrayant.

- Le bleu ! Grouillez vous un peu ! On perd du temps là.

Le jeune mercenaire grommela, son sergent l'appelait toujours le bleu. En vérité, il n'avait plus rien d'un sergent, ce n'était qu'un mercenaire, comme les cinq hommes présents dans cette file. Pourtant, il insistait toujours pour que tout le monde l'appelle « Sergent Sokin ». Personne n'aurait jamais osé lui demander de quel genre d'armée il avait bien pu faire partie avant de se reconvertir dans un boulot moins moral. Tout ce qu'on savait, c'est qu'il avait finit par être dégoûté de la hiérarchie militaire, ou d'un autre truc spécifique aux armées, et qu'il avait fonder une équipe de mercenaire mineur basé dans un petit village au sud de l’Algérie. Pour le moment, les affaires marchaient plutôt lentement mais ils avaient quelques gros clients. La plupart du temps, c'était pour des missions à court terme, sabotage, assassinat. Rien de bien méchant. Mais il y en avait un qui avait pris un « abonnement », il payait beaucoup plus et pouvait leur demander presque tout et n'importe quoi. L'une des lignes du contrat impliquait qu'ils pouvaient être appelés à tout moment pour protéger la famille de cet homme. Et c'était le cas ce soir là.

Zirk, un pseudo comme celui de son chef, s'extirpa de ses pensées et se remit à avancer, en levant les yeux, l'on pouvait apercevoir la silhouette du manoir Tiert qui perçait à travers la brume. Là encore, c'était particulièrement inquiétant. Surtout quand on s'était renseigné un minimum sur les événements survenus dans ce coin paumé. Le sergent l'avait interdit mais Zirk n'avait pas réussit à s'en empêcher. C'était encore plus terrifiant. Un malade s'était amusé à faire des expériences douteuses qui s'étaient très rapidement répandues à travers toute la zone, propageant une maladie pour le moins étrange puisqu'elle provoquait la folie chez les seuls habitants de cet endroit maudit, à savoir les quelques fous misanthropes dont le but étant de s’éloigner de la ville. Heureusement, les autorités avaient confinés la zone touchée, en attendant qu’un médicament soit prêt, apparemment ils avaient déjà une piste et interdit à quiconque de s'y rendre et donc de s'y poser. Ce qui expliquait qu'ils aient du faire le chemin à pied après s'être posé à l’aéroport officiel, un petit machin tout vieux et probablement pourri depuis des années. Toujours est-il qu'ils avaient eu la malchance d'être employé par une famille qui avait refusé de quitter la zone pendant qu'il était encore temps. Et maintenant, il était beaucoup trop tard. Pourtant, le sergent insistait pour que les mercenaires s'y rendent histoire de vérifier que leur employeur était toujours en vie. Ce genre d'action permettait de se faire une réputation dans le milieu, ou de se faire tuer comme des beaux idiots. Et étrangement, la seconde option paraissait être la plus réaliste pour le jeune homme et il n'aimait pas cela du tout.

Encore quelques heures de marche dans ces plaines vides et ils arrivèrent à la grande porte qui marquaient l'entrée du manoir des Tiert. C'était très carré malgré les décorations que l'on trouvait au-dessus des battants, sculptées sur un tympan en arc de cercle très classique. Elle était faite pour impressionner, pour en imposer à quiconque oserait pénétrer dans le domaine. Et ça marchait drôlement bien...


- Sergent, ça fout vraiment les jetons.

- Fermez la un peu le bleu ! Répliqua le chef d'un ton cinglant, le temps n'était plus à la réflexion.

Il s'approcha de la porte et apposa sa main sur une surface qui ne se différenciait en aucun cas de ce qui l'entourait, pourtant à peine quelques instants plus tard, des bruits de machineries se firent entendre et la porte s'ouvrit lentement. Un système ingénieux, seul ceux qui étaient au courant de son existence pouvaient savoir où il devait poser la main. Encore une fois, le grincement métallique qui se faisait entendre était là pour impressionner, pour faire peur. Mais ce qui faisait vraiment peur, c'était le majordome derrière la porte. En effet, les familles nobles qui s’étaient installées dans ce coin isolé préfèrent les serviteurs humains plutôt que les machines automatiques, une ancienne coutume. Toujours est-il qu'il manquait quelque chose à ce majordome. Le bras en l'occurrence et à en juger par le sang, il devait être coupé à plusieurs autres endroits du corps. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, il était mort. Son corps à quelques décimètres de la porte, peut-être avait-il essayé de s'enfuir mais n'avait apparemment pas eut le temps.

- Sergent . . . ?

Il s'ensuivit un léger silence mais les mercenaires reprirent rapidement leurs esprits.

- On continue tant qu'on a pas retrouvé les membres de la famille.

Il y eut quelques grommellements au sein de la troupe, l'endroit faisait peur à tout le monde. C'était d'un sinistre même pour des hommes aguerris comme eux. Lorsqu'ils avancèrent dans le grand hall de la maison, chaque bruit, chaque grincement faisaient se retourner un homme. La peur gagnait du terrain. C'était tout à fait compréhensible étant donné l'ambiance de ce manoir. Habituellement illuminé par un grand lustre, le hall était aujourd'hui sombre à tel point que l'on ne pouvait pas distinguer les portes alentours et l'escalier en face. Pour les quelques mercenaires qui baissaient les yeux vers le sol, des traces de sang étaient clairement visibles. De temps en temps, des taches d'une autre couleur indiquaient que la victime avait également perdu un peu de fluide cérébral, ce qui indiquait au moins un coup à la tête plutôt violent. Il s'était passé quelque chose ici, quelque chose de pas bien beau.

- Sergent, vous avez entendu ?

L'homme qui avait parlé était l'un des plus âges, et donc des plus expérimentés, du groupe. C'était un mec respecté et personne n'aurait osé contester le fait qu'il avait bien entendu quelque chose d'inhabituel. Ils s'immobilisèrent tous au même instant pour tendre l'oreille. Et il y avait bien quelque chose, des pleurs. Des pleurs d'enfant apparemment.

- Qu'est-ce qu'on fait ?

- On y va ! Il reste encore quelque chose de vivant là dedans. Ça vient de là haut !

Les mercenaires franchirent les très nombreuses marches de l'escalier de marbre quatre à quatre. Le premier étage était tout aussi sombre que le rez-de-chaussée mais il était assez simple de déterminer la provenance de ce son très particulier. Quelques instants à peine plus tard, le sergent ouvrait une porte à la volée en se servant de son pied. Une petite pièce, sombre également et plutôt vide, si l'on exceptait le corps de la femme étendu dans une mare de sang au sol. Le seul meuble présent était un berceau qui était . . . effrayant dans ce contexte. Les pleurs continuaient de retentir inlassablement et Zirk commençait à se demander d'où ils pouvaient bien provenir lorsque le sergent s'agenouilla à coté du corps pour le déplacer légèrement, dévoilant un nourrisson qui criait. La femme s'était sans doute placée ainsi pour le protéger d'un éventuel agresseur, elle devait être sa mère. Un autre mercenaire s'avança doucement jusqu'au berceau avant de dire simplement.

- Ades Tiert. C'est son nom.

Le sergent releva les yeux de l'enfant qui continuait de gémir.

- Tiert ? Impossible, notre employeur est stérile.

Comme n’importe quelle personne voulant survivre un minimum de temps dans ce milieu, le sergent avait enquêté sur son employeur et son bilan médical avait bien évidemment été consulté par le chef des mercenaires.

- Ben peut-être, n’empêche que c’est son fils. Une adoption peut-être ...

Le sergent prit doucement l'enfant dans ses bras et essuya son visage couvert de sang pour dévoiler ses yeux. Amusant, la plupart des bébés naissent avec les yeux bleus mais lui les n'en avait qu'un seul de cette couleur, l'autre était aussi blanc que de la neige.

- On le prend avec nous, on est payé pour le protéger. Zirk ! Prenez le !

Sans même qu'il n'ait eu le temps de répondre, le bleu se retrouva avec le gamin hurlant sur les bras. Les mercenaires n'attendirent pas plus longtemps et sortirent de la pièce en trombe. Ils s'apprêtaient à explorer les autres salles lorsqu'un bruit les fit redescendre jusqu'au hall.

- Qu'est-ce qui s'est passé ici ?

- Fermez la le bleu ! J'essaye d'écouter.

Un autre bruit, une porte s'ouvrait lentement. Une silhouette s'avançait vers eux, squelettique et un peu courbé, cela lui donnait un air de zombie. Le fait que cet homme tenait un couteau couvert de sang et la folie qui se lisait dans ses yeux amplifiait un peu cette impression bizarre qui se dégageait de lui. Manifestement, le sergent le reconnaissait puisqu'il s'avança doucement vers lui et essaya de le calmer.

- Duc Tiert. On est là. Vous allez bien ?

L'homme continua d'avancer sans prendre en compte les paroles du mercenaire, il leva même le couteau qu'il tenait toujours.

- Karl ....

Le duc se jeta sur le sergent et la détonation d'une arme se fit entendre. La balle lui traversa la cage thoracique de part en part, perçant sans problème ses poumons et faisant exploser son cœur au passage. C'en était finit de Karl Tiert, duc de Nimay.

- Et merde. On se casse ! Vite !

Les mercenaires traversèrent la salle en vitesse et sortirent du manoir. Quelques heures plus tard, ils étaient réunis dans l’hélicoptère qui les avait amenés là. La plupart regrettaient de n'avoir rien ramené mais il n'y en a pas un seul qui aurait osé retourner dans ce lieu maudit même si c'était pour des millions de crédits, ça ne valait pas leur santé mentale, pour ceux qui en avait encore.

- Sergent. On fait quoi du gamin ?

Un long silence s'installa dans la navette, tout le monde l'avait oublié ce pauvre gosse. A vrai dire, il avait arrêté de hurler au bout de la première heure de marche et s'était endormi dans les bras de Zirk. Depuis plus personne n'y faisait attention. Mais maintenant que pouvait-on en faire ? Il ne valait plus rien à partir du moment où ses parents étaient morts tout les deux.

- Je pourrais le prendre moi.

Toutes les têtes se tournèrent vers le vieux Lart comme on le surnommait, dans le groupe personne ne donnait son véritable nom, c’était plus prudent. Pourquoi voulait-il un gamin ? Personne ne posa la question, seul le sergent se leva pour prendre le gamin et le mettre dans les bras du mercenaire. Celui-ci caressa délicatement son visage, retirant le sang et les impuretés qui parsemaient encore sa peau.

- Eh Lart … T’a vu ce qu'il a sur le ventre.

Tous les hommes regardaient fixement le torse du nourrisson, un étrange symbole pyramidal y avait été tatoué et aucun d’eux ne l’avait jamais vu. Le vieux mercenaire hausse les épaules et reprit son examen attentif du bébé qui serait bientôt son fils. Ce n’est que lorsqu’il la leva bien haut pour contempler son œuvre que ses collègues poussèrent une exclamation de surprise en découvrant le dos du gosse.

- Bon Dieu mais c’est quoi ce truc !

Le vieil homme retourna Ades et examina le sombre symbole tatoué entre ses omoplates, comprenant soudain la brusque pâleur de ses collègues.

- Je ne sais pas …

- Bon, on dégage d'ici. Direction chez nous.

*

Pour décrire la suite des évènements, nous allons nous permettre une petite ellipse temporelle, passant sous silence les seize années qui suivirent. En effet et aussi étrange que cela puisse paraître, la vie d'Ades durant cette période ne fut pas des plus palpitantes. L'homme qui avait pris la décision de l'adopter, pas officiellement bien sûr, était certes un mercenaire mais un type bien. Willian Murphy de son vrai nom n'avait pas vraiment eut le choix dans la vie, il avait dû devenir mercenaire parce qu'il n'avait pas vu d'autres options pour se faire de l'argent. Néanmoins, il savait bien que son enfant n'aurait pas beaucoup de choix dans la vie étant donné la manière dont celle-ci avait commencé. Il avait donc entrepris d'apprendre quelques ficelles à son fils, malgré la faiblesse de ce dernier. C'est ainsi qu'Ades apprit le maniement de quelques armes parmi les moins lourdes, donc les seules qu'il arrivait à utiliser correctement.

*

    Cabane abandonnée dans une oasis au nord du désert du Sahara.
    Heure locale : 10 H 17


Ades préparait ses affaires, il avait pris quelques habits, un peu de bouffe, rien qui puisse le ralentir inutilement. Il n'aimait pas l'idée d'un départ précipité mais il n'avait malheureusement pas d'autres choix et ce devait donc de ne s'encombrer de rien. Même les armes que son paternel avait planqué un peu partout n'était pas sa priorité pour le moment, pourtant elles auraient pu être bien utiles. Il fallait se dépêcher s'il ne voulait pas que ...

La porte s'ouvrit et explosa en deux contre le mur d'à coté tellement on avait frappé fort. Trop tard, ils étaient déjà là. Le jeune poussa un profond soupir et se surprit à maudire son père pour la millième fois de la journée, quelle idée cet homme avait-il eut de tromper ses partenaires pour obtenir plus d'argent. Enfin, il en avait payé le prix, son fils ne voulait pas être la deuxième personne à subir le même sort, aussi, il se tourna vers la troupe de mercenaire et leva les bras en signe de reddition. Il contempla un instant ses ennemis, encastrés dans des combinaisons de combat au couleur du sable du désert, ils avaient vraiment l'air ridicule. A la manière dont ils braquaient leurs armes sur lui, on pouvait sentir qu'ils étaient un peu à crans et qu'ils se seraient volontiers défoulés sur lui s'il n'avait pas détenu une information capitale pour eux.


- Je sais où est le magot.

L'un des trois mercenaires, celui qui se faisait encore appeler Sergent, s'avança pour faire face aux jeune homme.

- On s'en doute bien, sinon, tu serais déjà mort.

Malgré les trois armes qui étaient braquées sur lui, Ades conserva un calme olympien et sa voix était toujours aussi froide que la glace lorsqu'il énonça simplement.

- Un marché, je vous montre sur la carte et vous me laissez partir après. Je ne demande rien d'autre, c'est équitable non.

Un grand sourire apparut sur les lèvres du chef tandis qu'il s'avançait encore d'un pas vers le gamin.

- Tu nous prends pour des idiots ? Tu va venir avec nous au cas où il y aurait un piège, tu prendras pas le risque de tomber dedans avec nous, n'est-ce pas ?

- ... Non

- Bien, mais d'abord, montre nous sur cette carte, je veux savoir où l'on se rend.

Une petite carte représentant les abords du village lui fut tendu et le jeune homme fit mine de réfléchir quelques instants avant de désigner un point à quelques kilomètres de la ville. A peine l'avait-il fait que le sergent lui donnait une gifle monumentale qui l'envoya bouler à quelques mètres de là.

- Tu nous prend vraiment pour des crétins ! Il y a un putain d'ours qui vit dans cette caverne de merde ! Il est quasiment impossible à buter si on le croise là-dedans.

Ades se releva doucement et essuya un peu de sang qui perlait au coin de ses lèvres.

- Maintenant, je vous prend pour des crétins. C'était la caverne d'un ours. Il est mort il y a des années mais personne ne le sait à part mon père et moi. Quelle meilleure cachette que celle là pour planquer le butin ?

Cette fois-ci, le sergent réfléchit sérieusement, ses yeux se levant vers le plafond. Il se demandait si le gamin allait prendre le risque de les tromper comme l'avait fait son père, d'un coté, d'après Lart, Ades était plutôt peureux dans son genre. De l'autre, maintenant qu'il avait perdu son père adoptif, il n'avait plus grand chose à perdre à part sa vie. Il prendrait le risque.

- Zirk ! Tu t'en occupe.

Depuis le domaine des Tiert, Zirk avait vieillit, il avait pris de l'expérience et la panique qui l'avait envahi lorsqu'il était là bas avait progressivement disparu dans les méandres de sa mémoire. Mais à chaque fois qu'il posait les yeux sur le jeune homme, ils les revoyait, ces corps atrocement mutilés, les hurlements qui résonnaient dans les plains du lieu où avait été confinés cette épidémie. Des frissons lui parcouraient encore l'échine lorsqu'il saisit le bras d'Ades pour le tirer vers l'extérieur.

- NE ME TOUCHEZ PAS !

Pour la première fois, le jeune homme venait de perdre son calme, il ne supportait pas, mais alors pas du tout, les contacts physiques. Il se dégagea brusquement et se retrouva aussitôt avec un canon sur sa tempe.

- Tu te calme gamin ! Ok !

- Mais je vais pas me barrez, sinon vous me tirez dans le dos ! Braquez votre arme sur moi, ok. Mais ne me touchez pas.

Zirk était légèrement décontenancé et lança un regard vers son sergent. Ce dernier haussa les épaules, Lart avait déjà parlé de son gamin un peu bizarre et même si c'était sacrément étrange, Ades avait raison, sûr qu'il n'allait pas essayer de s'enfuir et encore moins se battre étant donné sa carrure.

- Bon, ok, avance maintenant.

Ades passa la porte de sa petite maison pour la dernière fois et grimpa sur une des motos dont étaient équipé les mercenaires à la suite de Zirk. Il leur indiqua le chemin et ils partirent, voyageant à peine quelques minutes dans les rues de la ville et quelques heures à travers les dunes de sables. Rapidement, le jeune homme se lassa du paysage qui ne changeait jamais et il résistait de plus en plus difficilement à l'idée de s'endormir. Seul le fait qu'il était sur la même moto qu'un soldat armé jusqu'aux dents et que son père avait trahis lui permettait de se tenir éveillé et d'observer l'horizon. Enfin, ils atteignirent le massif rocheux dans lequel était encastré la caverne du dragon, ils pénétrèrent à l'intérieur avec un peu d'appréhension. Leurs pas résonnaient contre les parois et revenaient les hanter à intervalle régulier. Lorsqu'Ades s'arrêta brusquement, il respirait difficilement et commençait à suffoquer.

- Je peux pas aller plus loin. … Je suis claustrophobe.

Les mercenaires se consultèrent du regard pendant un long moment avant que le sergent ne se remettent à parler. Il n'avait pas du tout envie de se farcir les plueurs et les gesticulations d'un môme en crise.

- Ok. Zirk, restez avec lui, pas envie qu'il nous fausse compagnie.

Les deux autres mercenaires s'avancèrent encore dans la caverne et ils finirent par ne plus les voir. Ils entendaient encore leurs pas qui continuaient de résonner. Ades continuait d'avoir des difficultés à respirer et Zirk conservait son arme braqué sur lui. Brusquement, les pas cessèrent et un grognement très puissant retentit dans toute la caverne, le soldat commis l'erreur de reculer d'un pas suite à la surprise. Aussitôt, Ades se baissa et contourna l'autre humain en passant assez près de lui. Le temps qu'il arrive derrière lui, l'homme s'était ressaisit et braquait son arme sur le jeune homme. Celui-ci ne paraissait plus du tout effrayé par l'atmosphère du lieu, il souriait même et fit signe à Zirk de baisser les yeux. Ce dernier le fit et constata alors que le jeune homme tenait dans ses mains quelques choses qu'il avait volé à sa ceinture : un détonateur ! Et un petit buton rouge était allumé a coté d'un de ses doigts qu'il pressait sur le petit objet. Zirk croyait comprendre ce qui se passait et Ades le lui confirma.

- Si je relâche ma pression, on saute tous les deux. Or si je meurs ce sera pareil. Et je n'ai plus rien à perdre, vous tenez à votre vie n'est-ce pas ?

- Ok, gamin. Calme. Qu'est-ce que tu veux ?

- Tes potes doivent être tomber sur l'ours. Va les aider, il est blessé de toute façon. A trois, vous avez facilement vos chances mais je ne vous conseille pas d'essayer de me retrouver par la suite. C'est compris ?

- Ok. Ok.

Sans réfléchir, Zirk se retourna et prépara son arme pour aller porter secours à son sergent. Derrière lui, Ades lui fit un signe d'au revoir avant de lancer le détonateur derrière lui qui explosa quelque seconde plus tard. Le bruit d'une dizaine de pierre qui s'effondraient en même temps indiquèrent au jeune homme qu'il avait provoqué l'éboulement qu'il avait voulu provoquer. Bien évidemment, il avait mentit, l'animal n'était pas blessé et les mercenaires n'avaient aucune chance puisqu'il était sur son terrain et qu'ils avaient été surpris, l'éboulement était juste là pour éviter que l'ours ne le rattrape s'il lui prenait soudainement l'envie de sortir de sa grotte. D'ailleurs, tout était mensonge depuis le début. Il ne savait pas où son père avait planqué le magot et ne préférait pas chercher à le savoir. Ses lèvres s'étirèrent doucement pour qu'un grand sourire apparaissent sur son visage, il savourait ce moment unique. Cette jouissance si spéciale lorsque l'on constatait que son plan avait marché à la perfection. Que les idiots étaient tombés dedans comme... les idiots qu'ils étaient. Il faudrait qu'il refasse ce genre de chose de temps en temps. Il devait rentrer chez lui maintenant, rester seul dans le désert n'était pas très prudent. Il monta sur l'une des moto et démarra comme il avait vu Zirk le faire, ça ne devrait pas poser trop de problème.

Quelques heures plus tard, il avait suffisamment percuté de mur pour comprendre qu'il n'était pas fait pour la conduite et que ce n'était pas aussi facile qu'il l'avait pensé. Il conserva tout de même le véhicule mais avançait à une allure plus que réduite et s'avança dans les ruelles de la ville. Qu'allait-il bien pouvoir faire maintenant, sa maison allait être racheté car elle ne lui appartenait pas officiellement, il devait trouver un autre moyen de survivre. Se souvenant un peu des leçons que lui avait prodigué son père à ce sujet, il décida de retourner à la maison. C'était une petite baraque qu'il avait facilement appris à retrouvé et dont il connaissait tout les recoins. Il n'eut donc aucun mal à fouiller toutes les cachettes possibles pour en ressortir ce dont il avait besoin. Il entassa plusieurs pistolets dans une mallette noire, se refusant à prendre la pourtant très belle AK-47 qu'il n'arrivait pas à manier correctement.

Restait à retrouver l'argent. C'est d'ailleurs ce point ci que le jeune homme jugeait important. Il avait en effet déjà pris la décision de quitter le pays, les événements précédents étant très loin d'être de bonne augure. Il devait donc décider rapidement d'une destination et pour cela, il allait se servir de l'argent emmagasiné par le mercenaire. Ce dernier avait en effet la fâcheuse habitude de ne pas convertir le liquide fourni par ceux qui l'employaient. Ades avait donc pu apprendre à différencier la monnaie utilisée dans plusieurs pays du monde. Aujourd'hui, cela allait lui servir à choisir puisqu'il n'avait pas l'intention d'aller voir quelqu'un pour convertir son argent. Réussir à sortir de ce pays avec l'argent et les armes serait déjà difficile en soi, bien qu'il connaisse quelqu'un via son défunt père, il ne voulait donc pas se compliquer un peu plus la tâche. Retournant tout les meubles de la maison, il étala les billets sur une table bancale et contempla tout ça. Il y avait des dollars, des euros, quelques dinars, et un paquet d'autres trucs. Ades ne parlait que deux langues : Anglais et Arabe, il décida donc d'aller dans un pays anglophone, ce serait le plus simple. L'Amérique ? Ça semblait un peu trop loin pour lui …. et puis, il y avait plus d'euros que de dollar. Sauf que … la Grande-Bretagne n'avait pas pour monnaie l'euro, il était bloqué. Enfin, il se crut bloqué pendant deux secondes avant de se souvenir de l'existence de ce petit pays à coté : l'Irlande. Oui, ça ce serait parfait.

La décision étant prise, il embarqua tout les euros possibles dans la mallette. Des euros qu'il estima à : Un gros paquet. Ce qui est une estimation pour le moins sommaire, c'est le moins que l'on puisse dire. Une fois ceci fait, il fouilla encore un peu dans la maison abandonnée avant d'en ressortir aussi vite que possible. Il enfourcha la moto volée et roula à allure lente pour sortir du village, prenant ensuite la direction de la grande ville la plus proche. Plus il avançait et plus il apprenait à manier ce truc à deux roues, il finit par dépasser largement la limite autorisé et arriva en ville à la tombée de la nuit. Il n'était jamais trop tard pour préparer un sale coup, c'est pour cette raison qu'il abandonna le véhicule sur le bord de la route et se rendit chez le contact de son père. Il ne prit pas le temps de lui expliquer longuement la situation, lui racontant simplement qu'il voulait arriver en Irlande le plus vite possible et qu'il avait besoin de faire passer du fric et des armes en même temps que lui. Son interlocuteur ne mit pas longtemps à réagir et accepta d'aider le jeune homme en échange de la position des cachettes de son vieux pères. Position qu'Ades lui fournit puisqu'elles étaient dans la maison. Une heure plus tard, il se trouvait dans un avion à destination de Dublin, dans la soute son bagage était enregistré au nom d'un certain Smith et avait miraculeusement échappé au contrôle. Décidément, tout ce passait comme prévu.


    Dublin ~ Dans un appartement à vendre.
    Heure locale : 15 : 41


Le propriétaire avait déjà vu nombre d'illuminés venir proposer d'acheter sa propriété. Il les avait pour la plupart exclus pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas l'argent nécessaire. Mais de toute ces personnes, celui qu'il avait en face de lui était sans doute le plus bizarre. Il était très jeune, très maigre et très pâle aussi. Et à en juger par la quantité de liquide qu'il lui proposait et le nom sous lequel il s'était présenté, ce n'était pas un homme très honnête. Mais justement, la quantité de liquide pouvait racheter de nombreuses choses. Mais c'était surtout ce regard vairon insistant qui gênait le vieil homme, ce jeune homme ne semblait pas humain.

- Et donc monsieur … ?

- Smith.

- Oui voilà … donc vous n'avez pas besoin de meuble ?

Ades parcourut l'appartement vide des yeux pendant quelques secondes.

- Non.

- Pas même un matelas ? Je peux vous en fournir un si vous voulez.

- ... d'accord. Tout ce que je veux, c'est être le moins dérangé possible.

Le vieil homme ne réfléchit que quelques secondes après que son regard soient tombés sur les billets proposés, ce type aurait ce qu'il voudrait. Tout le monde était gagnant … Non ?
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Ades
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