Une rencontre

"Mais quelle idée j'ai eut d'amener cette cruche ici ? "

Voilà la question que ce posait Juuki Akatsuki depuis bien bon une demi heure déjà. Confortablement installé dans un fauteuil en cuir blanc, le jeune millionnaire observait une jeune femme totalement hystérique courir à travers la boutique, perchée sur ses hauts talons, en s'extasiant devant chaque robes, pantalons ou chemisiers qui s'offraient à ses yeux.
Le rouquin était habitué à sortir avec des demoiselles un peu plus distinguées que celle-ci. A croire qu'elle n'avait jamais vu un tailleur Chanel de toute sa vie ! Heureusement que la grosseur de sa poitrine rattrapait un peu son manque de cervelle. C'est fou tout ce qu'on peux faire avec du silicone maintenant ! La seule chose naturelle chez cette fille devait être son QI de pétoncle.

" T'es vraiment tombé bien bas mon vieux... Enfin, tu tire ton coup ce soir et puis, Adieu ! "

Juuki s'affala un peu plus dans son fauteuil alors que la fille se précipitait dans une cabine d'essayage, suivit par deux vendeuses qui portaient les vêtements qu'elle avait choisit.
Perdu dans ses pensées, il la regarda faire ses essayages d'un oeil morne, hochant de la tête de temps à autre pour approuver la tenue.

Et c'est alors que le regard du rouquin fut attiré par une petite silhouette qui marchait d'un pas tranquille dans le magasin. Il ne la voyait que de dos, mais imaginais déjà la jolie fille qu'elle devait être.

"Allez, tourne toi, juste un peu"

Et comme si elle l'avait entendu, la jeune fille se mit de profil pour attraper un chemisier sur un portant et le regarder. Juuki put alors admirer le visage fin de cette fille, légèrement troublé par sa beauté.
Il voulait en voir plus. Et pour ce faire, il quitta son fauteuil et avança dans le magasin, abandonnant l'hystérique pour passer de l'autre côté du portant dans lequel la jeune fille cherchait son bonheur.
Juuki continuait de l'observer du coin de l'oeil, voulant voir ses yeux, mais comme elle avait le regard baissé, il n'y parvenait pas. Il fallait qu'il l'aborde. Mais comment ?

Il la vit alors poser le chemisier contre elle, comme pour voir s'il lui irait bien. Juuki saisit alors cette chance, et s'approchant avec un petit sourire, lui dit:

__ Il vous irait à ravir

Dictateur/trice Messages : 86 Date d'inscription : 21/05/2009

Quoi de mieux qu'un samedi à courir les rues et les boutiques, les bras chargés des sacs de fringues débordant en tous sens que l'on vient d'acheter et que l'on rêve de porter à la première petite occasion qui se présentera à nous, quelle qu'elle soit ? La plupart des filles que notre PBP -Planète Bleue Polluée, faut se rendre à l'évidence, hein - porte sur sa surface, moi y compris, vous diront que rares sont les choses qui sont mieux qu'une journée à dévaliser les boutiques comme bon nous semble. Et tel est pour moi, une journée idéale. Sauf que, comme vous vous en doutez, ce n'est pas le cas de ma conscience harceleuse et chiante qui se plaint depuis que je me suis levée.

Non mais, quelle idée de faire du shopping un samedi ! Trop de monde, trop de bruit, et tes sacs sont vachement lourds.
Tu t'en fous, c'est pas toi qui les porte.
Non, mais c'est moi qui t'entends te plaindre à cause de ça, et un peu trop à mon goût.
Ouais, bah te plains pas trop parce que je te fais pas payer de loyer malgré le squattage que tu impose à mon esprit, alors fais pas chier.
Mais Rin, tu peux pas dormir un peu, le samedi ? ! Pour une fois que tu peux te reposer dans la semaine, faut en profiter !
Tu parles, je me suis pas levée tôt aujourd'hui.

Ce qui est tout à fait vrai, je me suis levée à neuf heures. Et là, on est au milieu de l'après-midi, et je supporte ses jérémiades depuis que ma conscience est assez réveillée et motivée pour me faire chier sans discontinuer. Et c'est chiant. Vraiment.
Enfin, j'ai décidé que je ne m'arrêterai que quand les boutiques fermeront, donc je pousse la porte d'un grand magasin de luxe, le rêve de toutes les femmes. Je n'ai besoin de rien, mais j'ai envie de me faire un petit cadeau, une robe de soirée, un chemisier, je ne sais pas encore quoi, mais je sens que je vais trouver mon bonheur ici. Tel est l'intérêt d'avoir une super carte de crédit avec super héritage et super actions/entreprises/autres légués par Papa et Maman. Je pousse un soupir en y repensant et m'oblige à les sortir de mon esprit. Cette fois, même ma conscience ne fait aucune remarque. Mon esprit est étrangement silencieux, ça me ferai presque peur; mais je sais qu'elle est là, tapie dans son coin, à attendre son heure. Ca fait un peu le psychopathe de base qui traque sa proie, je vous l'accorde, mais des fois je me pose sérieusement des questions.

Bref, passons.

Je confie mes achats précédents à une vendeuse zélée qui s'est proposée pour être mon esclave durant toute ma visite dans la boutique où elle travaille. Quelle charmante initiative. Elle me laisse tout de même tranquille le temps que je fasse le tour du magasin, fouillant sur les innombrables portants à la recherche des vêtements qui auront droit à mon coup de coeur. Et c'est en plaçant un très joli chemisier devant moi pour voir si ça vaut la peine que je l'essaie que j'ai mon coup de coeur. Pas pour le chemisier, non. Mais pour le jeune homme qui se tient en face de moi avec un sourire à croquer. Enfin, le mec en lui même l'est, pas que son sourire.

__ Il vous irait à ravir.
__ Ah . . . Euh . . . Eh bien, merci.

Le tout accompagné d'un petit sourire, un léger rire nerveux et le reposement -sisi, ça se dit- du chemisier sur le portant d'où je l'ai pris.

Bon, dans ce cas-là, je suis d'accord pour faire les boutiques tous les jours. Et je me plaindrai plus. Promis.
Perverse.
Je suis ta conscience, donc comme toi, donc aussi perverse que toi.
Pas faux.
N'empêche qu'il est pas mal, c'ui-là.
Pas faux non plus. Mais il est accompagné.
Par le dindon à escarpins qui glousse depuis plus longtemps que tu n'es là. T'as toutes tes chances ma grande.
Ah oui, c'est sûr que j'ai toutes les chances de gagner contre un mannequin, aucun doute là-dessus. Tiens, en parlant du dindon à échasse, elle l'appelle.

__ On dirait que votre . . . Amie vous appelle, je lui dit avec un léger signe de tête vers ladite femme qui semble se trouver étonnement belle dans les fringues qu'elle a essayé.

"Trop mignonne ! "

Ouais, dit comme ça, ça fait un peu hystérique, mais rien qu'à la vu de son petit sourire et de son léger rire nerveux, Juuki fondit comme neige au soleil.
Mais, ce ne fut pas son sourire ni son rire qui confortèrent Ju dans l'idée qu'il venait de rencontrer la fille la plus... la plus... la plus... Enfin, voilà quoi, j'vais pas non plus vous faire un dessin. Non, c'était ses yeux. Jamais il n'en avait croisé d'aussi beau jusqu'à lors. Aussi noir que l'onyx, si bien qu'il ne pouvait distinguer ses pupilles des iris.

Perdu dans sa contemplation, il en avait perdu son petit sourire, étant comme dans un état de bug. Mais il se rendit compte qu'il devait lui faire peur et donc se ressaisit bien vite, arborant de nouveau son petit sourire en coin qu'il accompagna d'un mouvement de tête

__ Mais de rien, mademoiselle.

Il voyait bien qu'il l'avait troublé, et ça lui plaisait beaucoup. Il était habitué à ce que les filles régissent de cette manière devant lui, mais alors, jamais une fille ne lui avait fait cet effet, juste avec un regard.
Eh, ne vous affolez pas, c'est pas non plus le coup de foudre, on parle de Juuki je vous rappel.

Mais avec tout ça, il avait complètement oublié la dinde qui lui servait de... Compagnie.

__ On dirait que votre . . . Amie vous appelle

Juuki perdit alors son sourire et tendit l'oreille en soupirant. En même temps, il était dur de ne pas entendre les "Juuuu" suraigu qu'elle lançait depuis bien bon cinq minutes.
Il se retourna donc à contrecœur vers elle.

__ Quoi ? Lui demanda-t-il avec un air blasé.
__ Je suis belle, hein !

Il détailla brièvement la dinde-bimbo-cruche et haussa les épaules

__ Mouais.

A côté de la jeune fille qui se tenait près de lui, cette blondasse avait autant de charme qu'une truie à double mamelle. D'ailleurs, à l'entente de cette réponse, elle se mit à faire une drôle de tête et ouvrit la bouche comme une carpe.
Mais Juuki s'était de nouveau intéressé à sa nouvelle rencontre et n'y prêta aucune attention.

__ Affaire réglée, lui dit-il en lui adressant un sourire. Vous ne prenez pas le chemisier ? C'est dommage.

"Bon, mon grand... Là faut que tu te démerde pour avoir son nom"

__ Je ne me suis pas présenté. Juuki Akatsuki, dit-il en lui prenant la main pour la baiser. A qui ai-je l'honneur ?

"Bon, t'en fais un peu trop mais bon... Ca devrait passer"

Dictateur/trice Messages : 86 Date d'inscription : 21/05/2009

Charmant garçon.
J'aime pas qu'on me bave sur la main.
Un mec pareil, il me bave sur la main autant qu'il le veut, crois-moi.
T'as pas de main.
Ce qui est bien regrettable vu les mecs qui se baladent dans le quartier.

Et hop ! On récupère la main avant qu'il ne la prenne pour son quatre-heures. C'est bien gentil tout ça, mais le baise-main c'est pas vraiment mon truc. Juuki Akatsuki, qu'il dit ? Mais je le connais, le bonhomme. Un gosse de riche japano-irlandais.

Ma chérie, je te rappelle que tu es une gosse de riche japano-américaine, alors qu'est ce que ça peut bien faire ?
J'ai rien dit, c'est juste la seule chose dont je me rappelle de ce que j'ai lu sur lui - avec le fait qu'apparemment, c'est l'un des pires tombeurs de sa génération.
En même temps, vu les thons que ta génération se traîne, ç'doit pas être trop compliqué non plus . . .
. . . C'est pas faux. Mais j'aime pas les connards.
C'en est pas forcément un. Et si c'est un bon coup, qu'est ce que t'en as à foutre ?
Me prend pas par les sentiments, tu veux ?

Je reprends le chemisier avec un léger sourire; c'est vrai que je l'aime bien, il est plutôt pas mal. Allez, si y'a rien d'autre, je le prends. Mais ça, je suis pas obligée de le dire à Don Juan, histoire qu'il reste encore un peu avant de repartir avec sa dinde farcie à la silicone. Après le poulet aux hormones, la dinde à la silicone !

Quel jeu de mot pourri, Rin-chan . . .
Avoue que c'est quand même bien trouvé. Raaah pitié faites-la taire !

Enchantée, je m'appelle Seiryu Nanahara. N'y a-t-il pas un moyen pour que votre compagne des plus charmantes arrête de glousser, crier, et cesse toute autre manifestation de l'hystérique moyenne dans ce genre de boutiques ?

Le tout dit avec un magnifique sourire des plus charmants à faire craquer Montgomery Burns pour le soutirer du fric.

Faut que t'arrêtes la télé, ça devient grave, là.
Mais non, pas du tout. Laisse-moi regarder les Simpsons si je veux. Mwahahahah !

Des fois, je me dis que, heureusement que personne ne peut savoir ce que pense les gens, parce que le jour où quelqu'un lira mes pensées, il va avoir très, très peur, et s'enfuir en courant à des milliers de kilomètres pour se terrer au fin fond de la Mongolie orientale.

Et pour ce qui est du chemisier, je le prendrais peut-être, s'il n'y a rien d'autre. Vous voulez bien me donner votre avis ?

Sourire charmeur bis, toujours aussi irrésistible. Des fois, je m'aime.

"Eh bah voilà ! Comme une lettre à la poste !
J'espère qu'elle ne me prend pas pour un salaud vu comment elle m'a vu rembarrer l'aut' dinde.
Ou pire, j'espère qu'elle ne lit pas la presse à scandale ! "

Le jeune homme remit sa main dans sa poche, lui adressant son célèbre sourire charmeur. Cette fille, Seiryu, l'intéressait beaucoup. Même son prénom lui plaisait. "Dragon d'azur". Il adorait ça. Il se sentait moins seul à avoir un nom japonais dont la traduction s'avérait assez spéciale. Quoique "dragon d'azur", c'est quand même franchement plus classe que "arme à feu"... Enfin bref.

C'était sans doute la première fois de sa vie que notre beau roux était à ce point subjugué par une fille. Et pourtant, elle ne ressemblait en rien à ses précédentes conquêtes. Tout chez elle semblait naturel, elle n'était pas très grande et toute menue. Le genre de fille qu'on peu traité de "kawaii ! " au Japon.

"Que ma compagne des plus charmante arrête de glousser, crier, etc... Elle parle de qui là ?
...
Ah mais ouiii ! J'y pensais plus à celle-là. J'me fais peur sur ce coup, comment oublier une chose aussi hystérique que cette dinde.

__ Avec plaisir, Seiryu. Dit-il en inclinant la tête en avant.

Il retourna auprès de sa cruche, paya tout les articles qu'elle avait choisit, puis lui dit de l'attendre dans un café de Temple Bar, qu'il n'allait pas tarder à la rejoindre.
...
Non mais, vous y croyez vraiment ? Bien sûr que non, il n'allait pas rejoindre ce... cette... Enfin bref ! En bon salaud, il allait la laisser poiroter jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'il ne viendrait jamais, afin de passer le reste de la journée avec sa nouvelle connaissance.
Il revint justement vers elle avec un sourire fier.

__ Voilà, la chose est partie.

Il était plutôt satisfait de lui.

__ Et pour ce qui est du chemisier, je le prendrais peut-être, s'il n'y a rien d'autre. Vous voulez bien me donner votre avis ?

"Oh mon Dieu, ce sourire ! "

Un sourire charmeur tout ce qu'il y avait de plus craquant. Comment pouvait-il dire "non" après ça ?! Bah il le ferait pas. Il lui rendit alors le même genre de sourire.

__ Avec plaisir.

Qu'est-ce qu'il aurait aimé dévorer ses lèvres d'un fougueux baiser. Mais bon, Juuki avait une réputation à tenir, et il n'allait donc rien faire de choquant ou autre.

__ Si autre chose vous intéresse, je peux vous servir de critique aussi.

Et hop, un petit clin d'oeil assortit d'un sourire charmeur. Elle avait intérêt à craquer avec tout ça.

Dictateur/trice Messages : 86 Date d'inscription : 21/05/2009

Rin, je me fous de ce que tu peux penser, mais lui, tu le mets dans ton lit. Et tu le lâches pas.
Chère conscience de ma tête que j'aime, j'ai autre chose à foutre que d'essayer de retenir un mec qui fait la couverture de la presse à scandales trois fois par semaine.
T'as pas dit que tu le voulais pas dans ton lit !
Normal, je l'y veux bien.

Je laisse échapper un léger soupir de soulagement lorsque la perchée - dans tous les sens du terme, faut l'avouer - fini par sortir du magasin en claquant des talons et en secouant ses sacs. Il lui a quand même tout payé, n'empêche . . . Une nouvelle forme de prostitution ? Si c'est avec lui, et pour les mêmes fringues, je dis pas non . . .

Vous comptez la rejoindre ? Parce que si elle est pas encore passée à l'horizontale, ça valait peut-être pas le coup de lui offrir autant de fringues.

Bon Dieu, ça a du lui coûter une fortune . . . Même moi j'ai un budget fringue moins important que ça . . . Je vais pleurer, je crois. Ca fait mal, comme réalité. Suffit d'être une grosse pouffe sur échasses, fourrée à la silicone et avec le QI d'un bulot pour avoir des vêtements pareils, maintenant. Tu parles qu'avec mon mètre soixante à tout casser et mes fringues déchirées c'est pas à moi que ça va arriver.

Allons, désespère pas Rin-chan ! Si tu te débrouilles bien, je suis sûre que tu peux te faire offrir la robe rouge, là, là-bas.
La rouge que je vois là maintenant tout de suite ? Celle que le prix il doit être plus long que la robe elle-même ?
Ouais, ouais, elle. J'suis sûre que rien que pour te voir dedans il te l'offre direct.
Ben voyons, tu crois vraiment que j'ai une tête à porter ce genre de truc ?
Rin, Rin, Rin . . . Faut vraiment tout t'expliquer ! Tu te fais offrir la robe, mais il te faut une excuse pour la porter, donc tu le fais t'inviter à une quelconque soirée, et après, hop, hop, hop, c'est dans la poche ! Ou dans les draps, comme tu veux.
Je suis la seule à avoir peur de cette chose ? Ah j'oubliais que je suis la seule à l'entendre, c'est vrai. Bon alors je suis la seule à flipper de ce qu'elle arrive à me sortir, et en plus je me sens seule parce que je peux même pas partager mon flippe. C'te vie est d'un cruel. Enfin, là j'ai encore plus peur parce qu'elle a sorti un truc intelligent et qui se tient. Pour une fois.
Et son sourire . . . Non ! Ne te laisse pas avoir, il sort le même à toutes les filles qu'il croise ! Reprend-toi, ma fille.

Si autre chose vous intéresse, je peux vous servir de critique aussi.

Il place le collet du piège tout seul, en plus. C'est vraiment un charmant garçon.
Arrête de parler de lui comme un lapin, le pauvre !
Pauvre, j'en suis pas sûre, et tu connais l'une des expressions qui parlent de lapins et qui, selon moi, pourrait très bien lui aller.
Arrête, je vais vomir . . .
Non ! Pas au milieu des ces fringues ! Et pas sur les chaussures de Beau Gosse, non mais.

Je n'accepte que les critiques constructives.

Un joli sourire, et on s'avance innocemment entre les rangées, vers la belle robe qui me fait de l'oeil à l'autre bout du magasin, qui m'appelle de sa douce voix tentatrice, qui me met au défi de l'essayer, de l'acheter de la porter, de . . .
Ouh là, je deviens grave, moi. Allez, un petit effleurement du tissu en toute innocence histoire d'envoyer un petit signe subtil au très charmant Juuki, et advienne que pourra.

" Moi ? Rejoindre cette dindasse alors qu'elle vient de me ruiner juste parce que je voulais qu'elle dégage au plus vite ?
Plutôt crever, ouais ! "

Juuki hocha négativement la tête en souriant légèrement. Non, elle n'était pas passé à l'horizontal, et oui, elle venait de claquer la majeur partie de son budget fringue, mais il n'en avait que faire. Il était désormais en tête à tête avec cette charmante demoiselle, avec qui il comptait bien passer à l'horizontal, par contre !
Ouais, ça fait pervers dit comme ça, mais avec ces regards qu'elle lui lançait, elle ne devait pas être totalement contre non plus.

__ Non, je ne compte pas la rejoindre. Je préfère largement votre compagnie.

Cette jeune Seiryu semblait spéciale, mais elle l'attirait comme aimant, et il n'était pas du tout contre le fait de se coller à elle, de caresser ses hanches, d'embrasser ses lèvres, la peau de son cou, de pouvoir effleurer ses...

" Oh laaa, on se calme Ju.
Garde le contrôle, sinon tu vas finir par lui sauter dessus en plein milieu de ces fringues de luxe, et je doute franchement qu'elle apprécie cela. "

Juuki reprit alors son self control.
La jeune fille venait de frôler le tissu d'une magnifique robe rouge (qui devait coûter deux bras) en disant qu'elle n'acceptait que les critiques constructives. Son geste était discret, mais les yeux perçants du tueur l'avait immédiatement remarqué.
Serait-ce une invitation subtile à la lui offrir. C'était fort possible. Il la suivit alors avec un sourire aux lèvres, puis s'arrêta devant la robe, l'examina un moment, et la prit sur le portant pour l'examiner plus attentivement.

__ Elle est vraiment très belle, vous ne trouvez pas ?

Notre roux avait envie de s'amuser un petit peu, voyons si la jeune fille allait aimer la plaisanterie. Il se tourna alors vers elle et porta la robe à bout de bras, comme pour voir si elle irait bien à Seiryu.

__ Magnifique.