Miyuki
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Date d'inscription : 03/09/2009
Age : 30
Localisation : Devant mon écran, on voit moins bien derrière
 | Sujet: On ne se débarrasse pas si facilement de Miyuki  Jeu 29 Juil - 17:33 | |
| Nom : Ayhié
Prénom : Miyuki
Surnom : Miyu (quelle imagination…)
Âge : 16 ans.
Métier : Espionne ou voleuse, selon les envies.
Race : Humaine.
Rang souhaité : Fouineuse professionnelle.
Description physique : Il est à noter quelques points important. D’abord et avant tout, son visage. Zoomons encore un peu. Ses yeux. Magnifiques serait le mot, si on y fait attention quelques instants, c‘est un superbe dégradé de gris que nous pourrions y voir, de plus en plus clair à mesure qu’on s’écarte de sa pupille. C’est une palette de peinture en noir et blanc que nous offre son regard. Malheureusement, même si nous n’avons pas trop de mal à plonger dedans, ils sont constamment cachés par de grandes cernes, qu’elle cache au mieux. Mais comment faire disparaitre tant de nuits blanches ? Si la fatigue ne pèse pas plus que ça sur ses muscles et sa concentration, on ressent tout de même ce manque de sommeil en voyant le dessous de ses yeux, qu’elle accentue inconsciemment avec son regard exprimant un profond ennui. Que dire de plus de son visage. Un petite nez, de jolies lèvres, de belles dents. Visage banal, avec des airs enfantins, innocents.
Deuxième point important, ses cheveux et sa peau. Oui, dans un seul point, vous allez voir pourquoi. Primo, ses cheveux sont noirs. Noirs comme le plumage d’un corbeau, ou comme le ciel une nuit sans étoile. Noir quoi. Et dedans, de doux reflets bleus océan très leger. Ils ne sont ni trop long, ni trop court, et lui cache en partie le visage. Secondo, sa peau. Pâle. Pas blanche comme ses vampires qu’on voit dans les films, pas parsemée de grains de beauté ou autres. Non, juste pâle. Rose de temps en temps au joue, mais c’est tout. C’est à se demander si du sang circule en dessous. Mais quand on sait qu‘elle ne croise que très peu la lueur du soleil, on ne s‘étonne plus. Cheveux et peau se trouvent dans le même point car ils apportent un contraste étonnant au physique de Miyuki, qui n’est pas sans rappeler son caractère. Puis nous passons au superficiel. Pourquoi ne pas parler de ses jambes, ses fesses, ou encore ses mains ? Elles sont banales, rien d’intéressant à dire dessus.
Donc, je reprend. Son style vestimentaire, à la fois sobre, sombre, chic et classe, lui donne des airs de nobles. Ce qui pourrait s’y rapporter le plus serait peut-être l’élégant gothic lolita. Du moins, elle en a des airs. Légère, fine et délicate, elle est distinguée, coquette, de taille moyenne, dépassant à peine 1m65, et n’a pas d’atout majeure pour la séduction comme bien d'autres filles de son âge. Mais après tout, ce n’est pas sa tasse de thé.
Description psychologique : Voilà enfin le plus important. Même si c’est de loin le plus dur à décrire. Principalement parce que Miyu ne montre, pour ainsi dire, jamais ses sentiments ou ses émotions. On pourrait croire qu’elle se fout de tout, mais ce n’est, au final, qu’un manque d’expression. Elle ne sait pas comment réagir face aux événements. Être heureuse ou triste, rire ou pleurer, c’est pour ne pas faire de gaffe qu’elle ne réagit pas, ou peu. Seuls ses proches la connaisse au naturel, pleine de joie de vivre, riant pour rien, s’amusant comme une enfant. Mais une fois sorti du cocon familial, elle redevient la Miyuki de tous les jours, calme, discrète et vide.
Cela ne l’empêche pas pour autant d’être sociable. Gentille avec tout le monde, elle est entourée d’amis fidèle qui, malgré leur nombre restreint, savent la faire rire à leur façon. Pas violente pour deux sous, elle a ce répondu qui a le mérite d’avoir clouer le bec de plus d’un. Bonne enfant, elle est toujours là pour ceux qui en ont besoin, et ne pense jamais à elle en premier. Elle sait s’effacer facilement, et sa discrétion naturelle est un atout majeur pour son métier. Car, bien qu’encore jeune, elle gagne sa vie depuis maintenant trois ans. Très mature pour son âge, un peu timide, têtue comme une mule, nous avons là les points important de la façon de pensée de Miyuki.
Voyons maintenant son quotidien. Même si elle est très sociable, c’est seule dans sa chambre qu’elle se sent le mieux, à l’abri de tous regards. Elle s’y sent en sécurité, sereine et tranquille. Dans la rue, quand elle daigne sortir, on ne la remarque que par sa façon de s’habiller. Sinon, elle se dissimule aisément entre les passants qui serpentent les rues de Dublin. Au lycée, c’est une excellente élève, bien que très réservé. Il n’est pas rare de la voir au fond de la classe, assise seule à un pupitre. Elle a une incroyable capacité à toujours retenir chaque chose et à les analyser, ce qui est souvent très utile à son frère qui a toujours la tête ailleurs.
Sentimentalement parlant, elle est simplement indéchiffrable. Elle se dit désintéressée des hommes qui serait, selon ses mots, « un poids en plus dans son quotidien déjà trop chargé ». Et ce n’est pas moi qui la contredirait. Car en plus du lycée, de sa famille et des missions, elle pratique beaucoup de sport: natation, gymnastique et athlétisme sont ses principales occupations sportives, mais il lui arrive aussi de s’entrainer à l’aïkido avec son frère, ainsi qu’a la boxe thaïlandaise et au tennis.
Histoire : Bien que née à Dublin, Miyuki a des racines coréennes qui lui viennent de sa mère. Ses grands-parents sont arrivés en Irlande pendant la deuxième guerre mondiale, pour protéger leur unique fille, Inu. Grandissant là, Inu a rencontré le père de ses enfants pendant ses années au lycée : James. Ils se marieront plus tard lors d’une magnifique cérémonie. Un an passa, quand Ewan montra le bout de son nez. Un peu après ses trois ans, le petit de la famille Ayhié fait la rencontre de sa petite sœur, Miyuki. Une famille au revenu modeste, James étant un brillant scientifique inconnu à cause de ses pensées trop différentes de celles de ses compères, pour le compte de la société Elden&Co., quant à Inu, elle est professeure d’histoire au lycée, mais qui surent donner tout l’amour possible à leur deux enfants. Ewan est un grand frère gâteau, qui ne rate jamais l’occasion de taquiner sa sœur. Miyuki est une enfant calme, mais pas moins friponne que son frère. Tous deux pleins de joie de vivre, ils sont la fierté de leurs parents. La vie idéale.
Jusqu’au jour tragique où James devait décéder. Miyuki n’avait alors que 12ans à l’époque. Cette perte fût un choc, un tournant dans l’histoire. C’est cette mort soudaine qui poussa Miyuki dans les affaires douteuses. Car même si sa mère lui avait expliqué qu’il était mort suite à un accident de la route, la jeune Miyuki, n’y croyant pas, fouina pendant des jours dans les papiers de sa mère. Sans jamais rien trouver. L’enterrement n’arriva jamais, manque de corps. Des obsèques rapides furent célébrer cinq jours après, puis plus rien. Pas une seule nouvelle. Comment ne pas retrouver le cadavre d’une personne morte dans un accident de voiture ?
Miyuki sorti vite de la dépression, pour elle, la réponse était évidente. Il y avait pas de cadavre, son père était, quelque part sur Terre, vivant ou survivant. Et c’est un travail de titan qui commence. Retournant chaque millimètre du bureau de son père, analysant chaque dossier, chacun des rendez-vous et des prévisions qu’il notait dans son agenda, fouillant non sans mal son ordinateur, une redondance étrange la rendait sceptique. Dans les jours qui suivirent, une visite de la société où travaillait son père fut organiser par son lycée. L’occasion rêvée pour elle d’en apprendre plus sur les travaux qu’effectuait son père une fois dans ces labyrinthiques laboratoires.
Au milieu de cette fameuse visite, elle se détacha discrètement de son groupe pour parcourir seule et donc bien mieux l’endroit. Dans un labo reculé des autres et à la technologie plus avancé que les principaux autres endroits, elle vu en masse des signes dessinés par son père sur de multiples flacons en analyse. Elle ne le savait pas encore, mais là se trouvait la clé du mystère. Elle essaya d’en savoir un peu plus sur ces mystérieux liquides quand un homme l’attrapa par le bras en la bâillonnant, et l’amena devant ce qui semblait être le patron. Miyuki avait été trop loin, si elle avait lu quoi que ce soit sur ce qui se passait dans ce labo, il fallait qu’elle se taise à jamais. Mais comment se résoudre à éliminer une petite fouineuse quand cinq classes de son lycée ainsi que plusieurs responsables se baladaient dans le même établissement ? La disparition aurait paru suspecte, et ce n’était pas le moment d’avoir des ennuis sur les bras. C’est donc de fil en aiguille et après moult réflexion que la décision tomba. Si cette gamine voulait espionner, et bien soit, qu’il en soit ainsi. Si elle se faisait tuer loin de chez eux, ils n’auraient aucun problème. Et les missions commencèrent à affluer. Miyuki y trouva aussi son compte, car l’argent qu’elle gagnait financerait ses finances. Et elle n’avait pas vraiment le choix, c’était soit ça, soit une mort certaine et prochaine. Faisant la fortune de la société qui avait failli la tuer, sa réputation était née.
Test RP : La lune luisait fièrement dans le ciel, essayant de faire rebondir ses rayons sur les routes déjà alimentée en luminosité par les réverbères. Seule dans les rues les plus reculées de la ville, j’attendais, grelottante, que les dernières voitures du parking prennent le chemin de la sortie. Les nuits sont fraîches en Irlande au milieu du mois de novembre. Voilà, le propriétaire de la Twingo grise avançait enfin vers l’unique véhicule resté sur le bitume froid. Je me dirigeais subtilement vers le bâtiment qui dominait sans difficulté ceux alentours. La porte s’ouvrait grâce à un code à dix caractères. Sortant mon calepin de mon sac, à la lueur d'un lampadaire proche, je prenais conscience des chiffres gribouillés dessus. Relevant la tête vers l'appareil, j’appuyais successivement sur les touches qui émettaient un faible "bip" : 84 02 37 21 93. La porte coulisse silencieusement tandis que je pénètre dans le hall faiblement éclairé par des veilles indiquant les sorties de secours. Ma mission peut commencer.
(…)
- Miyuki, debout, tu vas être en retard pour le bus.
Sursautant, je me levais en panique, prépara mes vêtements, et m‘apprêtais à me diriger vers la salle de bain, quand j’eus la bonne idée de lancer un regard au réveil. 6:17. Levant les yeux au ciel, je regarde Ewan rire comme un gamin devant la porte ouverte de ma chambre. Lui a dormi cette nuit, pas étonnant qu’il soit en forme dès le matin.
- Aller frangine, fais pas cette tronche.
Sous mon air désespéré, il s’avance près de moi pour m’ébouriffer plus qu’il ne le sont déjà mes cheveux, avant de me lever la tête. Ce géant d’un mètre quatre-vingt sept a l’air inquiet. Comme chaque fois qu’il détaille mon visage.
- Je me demande franchement ce que tu fais la nuit pour te retrouver à te balader avec des cernes pareils tous les jours. Tu dors pas ou quoi ?
Ne prenant pas la peine de le rassurer, puisque de toute façon, quoi que je dise, il continuera à s’inquiéter, je le pousse dehors en marmonnant qu’il m’a assez embêté pour la journée, et ferme la porte derrière lui avant de soupirer longuement. Me laissant tomber sur le lit, j’ouvre ma table de nuit dans lequel la couverture noir d’un dossier se fait voir sous trois lettres posées dessus. D’un geste lent et fatigué, je l’en sors, l’examine et l’ouvre. Il contient des formules, des schémas, des textes traitant de plusieurs expériences et des photos de chiens agonisants sur une table d’opération improvisé. La nuit a été longue, mais ça en valait le coup. Refermant le dossier, je le serrais contre moi.
- Mon coco, tu vas me rapporter un sacré paquet. Je t’aime déjà.
Je vous ai manqué ? Allons allons, c'est fini, ne pleurez plus, je suis là maintenant.
Ne vous réjouissez pas trop vite, ce n'est pas forcement une bonne nouvelle.
A bientôt
Ps : C'est mon rose à moi !
Pps : Je vous aime
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